Retrouvailles. Peu agréable. [Chambre 4]

Je suis de retour de ma "séance shopping". Alors que je prévoyais un grand moment de tranquillité, il y avait une fille. Elle devait être nouvelle, je ne me souvenais pas l'avoir vue. Mais quand elle se retourna, après que je me sois raclée la gorge, je la reconnus, bien que nous ne sommes pas vues depuis plusieurs années.
Edwige Tyonne.
Toujours ces mêmes cheveux blancs, avec quelques reflets blonds. Toujours ces mêmes immenses yeux roses. Toujours ce même sourire aux lèvres. Qui ne s'évapore pas. Elle ne me reconnaît pas.

J'entrais dans le dortoir, inconciente je trébuche puis maccrocha a la porte. Une personne se tenait droite devant moi et me regardais bizarrement, je ne l'avais jamais vu avant. Quoi que... Je lui disait alors:
On se connais ?!
Je continuas ma route posa ma vese sur un lit innocupé et deposa ma valise sur le devant du lit.
Je regardais alors la personne ici presente et elle me repondis ..

- Oui, oui, on se connaît, Edwige. Sauf si je confonds avec quelqu'un d'autre, évidemment. Sandrinna, ça te dit quelque chose ? Sandrinna Lela ? La "pétasse" qui t'avait "piqué ton mec" ? Bien que tu connaisses parfaitement la vérité à ce sujet ?
Beaucoup de questions, qui n'en sont pas. Je ne survivrai pas avec Edwige si elle ne me pardonne pas cette histoire avec ce crétin. Bien que ma première histoire d'amour ait été loupée grâce à elle, je me sens capable de devenir amie avec cette fille. Après avoir réussi à transformer mon physique et à commencer à devenir quelqu'un d'autre, je serai capable de déplacer des montagnes.

-Ah bon. Beh cool alors. Et non je vois pas qui est cette Sandrinna. En fait si, je sais tu es la fille que je deteste plus au monde ?
Je tourna la tête gênée et derangée. J'ajoutai alors :
Je veux bien te pardonner pour cette fois. Et c'est ta DERNIÈRE chance.

- Tu tombes bien, j'ai décidé il y a quelques heures de complètement laisser tomber les mecs ! Et l'amour tout court, en fait. De toute façon, c'est mieux de réussir à se supporter. J'ai assez changé de chambre pour les dix prochaines années.
Edwige. Ce nom, ce visage me rapportent tous les souvenirs de l'époque. Le crétin en question, qui a creusé un fossé entre Edwige et moi. Et tout le reste. Ma vie d'avant. Je souris, accueillant ces souvenirs, certes amères, avec plaisir.

Tant mieux car moi aussi d'ailleurs.. On deviens amie ?
Disais-je simplement et normalement comme si rien n'etait arrivé au passé. Je voulais tellement me faire de nouvelles amies, et pour moi, comme Sandrinna avait changé, c'etat comme une nouvelle connaissance entre nous deux, je m'avancas alors vers elle en disant :
Je veux bien tout oublier, a une seule conditions, promets moi de ne rien oublier entre nous : Ça coule comme si on serais soeur ?!

- Amies comme ça, dès le début, je ne sais pas, mais pourquoi ne pas essayer ? je réponds, souriant à Edwige. J'imaginais qu'il serait impossible pour elle de me pardonner. Mais elle a l'air sincère. Après tout, on a vécu tellement de trucs ensemble, partagé tellement de choses... On était presque amies, avant ! Sauf qu'on ne pouvait pas se supporter. C'est triste.

Tu dis vrai... On aurait pu se surpasser et faire un effort c'est ma faute désolé...
Sur ces mots je lacha une petite larmes de tristesse pourexprimer ma douleur de tous les jours...
Je pense souvent que je suis fautive dans tout les problemes que j'avais auparavant.. J'aurai s pu les éviter de si peu au lieu de faire de plus en plusde probleme servant a rien. Nob j'ai été debile. Pardon.

- Écoute, si jamais il te venait à l'esprit de t'en vouloir pour cette histoire, comprends que le seul coupable dans cette histoire n'est ni toi, ni moi, mais ce crétin. Et je suis, de toute façon, plus fautive que toi : Je n'aurais peut-être pas dû lui faire une déclaration tout en sachant qu'il était en couple. En fait, c'était totalement stupide... Mais bon, ce qui est fait est fait...
Je lui souris, encore et encore. Elle est mignonne, quand même. Je me demande comment elle fait. Pour avoir l'air aussi innocente.

Bruits. Paroles. Amitiée... Je fronce les sourcils. Cela fait plusieurs minutes que j'attends ici. Sandrinna. Edwige. Parler ensemble? Elle veut vraiment se fabriquer une nouvelle vie? En prenant une nouvelle apparence? J'hausse mes sourcils. Les pestes sont de légion, ici. Je sais qu'il faut de tout. Je soupire. Oria me manque beaucoup. A nous deux, on était inséparables... Et puis... J'ouvre la porte. J'affiche un grand sourire, pour faire l'air de rien. C'est vrai que personne est au courant, ici, comme Cleena, je garde mon identité cachée. Je fis aux deux jeunes filles en me dirigeant et en me couchant sur mon lit:
-Bonjour, les filles! Comment s'est passée votre journée?
Les deux gamines se tournent vers moi. Me dévisagent. Sympa, leur façon de dire bonjour. Je vois pas comment des personnes aussi... Pestes peuvent exister. Manipuler les gens. Dire qu'on les aime, mais quelques heures après, on les hait. Ce que je déteste le plus dans le caractère des gens. Leur façon à ne pas dire "Oui" pour l'éternité. Y contourner. Pour finalement, dire "Non". Et après, on rechange, car après tout, on aime changer d'avis, ça montre qu'on est pas statique. Alors on redit "Oui". Une fois de plus. Pour énerver son monde. Pour m'énerver moi, en l’occurrence. Comme toujours. Heureusement que je m'énerve très difficilement. Car beaucoup de mondes auraient sauté.

Qui, encore ?

Edwige Tyonne & Fye Harmony

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Une fille entre. Cheveux blancs, avec quelques reflets grisâtres. Des cendres venant souiller une neige du blanc le plus pur. Yeux verts, douces et légères émeraudes. A peu près ma taille. Un visage comme taillé dans le marbre. Je reste subjuguée par l'apparence de cette fille. Je venais de décider de ne plus faire attention à l'apparence des gens, de me rendre compte que ce n'était qu'un artifice pour les imbéciles, mais je ne peux pas m'empêcher de l'admirer. Au bout d'une bonne minute, je me rends compte que mes regards doivent être très malpolis. Je souris doucement, cligne des yeux.

Oh ! Excuse-moi. Comment t'appelles-tu ? Moi, c'est Sandrinna. Désolée de t'avoir dévisagée comme ça, mais tu es vraiment magnifique. J'ai... Jamais vu ça de mon existence, et pourtant, des canons, j'en ai vu.

Arrivée devant la porte de la chambre, j'hésitai un peu. J'entendais trois voix différentes monter de l'intérieur. Bien sûr, il fallait que j'arrive une fois qu'elles étaient toutes les trois réunies, histoire de bien me sentir gênée... Oh, et puis je m'en moque. C'est pas non plus comme si je pouvais devenir amie avec des gens d'ici.
Je toquai à la porte et entrai. Ce qui était complètement ridicule, puisque c'était ma chambre autant que la leur, désormais. Mais j'imagine que j'aurais eu l'air insolente... Quoique je m'en fichais qu'elles pensent que je suis insolente. Surtout si elles ne s'en fichaient pas. Oh, Aria, merde ! Arrête un peu de réfléchir !

- Salut, je suis votre nouvelle camarade de chambre.

Je dus me retenir de rire : j'avais crié comme un stentor. Mais ce n'était pas voulu, je voulais juste faire taire les voix dans ma tête... Je crois que je suis folle.

Qui, encore ?

Edwige Tyonne & Fye Harmony

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Une autre fille fait irruption dans la chambre et crie qu'elle est notre camarade de chambre. Okaay, une tarée ultra-sociale, c'est ça ? Son physique me surprend. Sans doute à cause de cet établissement tellement peuplé de canons que j'en ai oublié que tout le monde n'est pas sublime. Elle me rappelle mon envie de disparaître qui me prenait régulièrement. Je chasse ces pensées d'un battement de cils mais ne peux m'empêcher de fixer son corps squelettique. Je voulais laisser tomber toutes ces histoires d'apparence, mais ces deux camarades ne vont pas m'y aider... Je lui réponds, vaguement hésitante.

OK. Euuh... Vous êtes nouvelles toutes les trois, non ? Je peux vous faire visiter, si ça vous tente ?

- Merci, c'est gentil, mais j'ai déjà visité.

Je ponctuai même ma phrase d'un sourire - c'était bien pour la remercier de sa gentillesse que je me forçais comme ça, pas question de faire ça tous les jours non plus - avant de me diriger vers mon lit, ma valise à la main. La place libre était suffisamment visible pour que je n'aie pas besoin de demander aux autres. Et puis, mon nom était scotché sur le bois du lit, aussi. Mon sens de la déduction est tout simplement imparable.

Je faillis me présenter aux autres et leur demander leur nom, par pur souci de praticité, mais changeai vite d'avis. C'était suicidaire : elles pourraient prendre ma question comme une tentative de relancer la conversation, voire pire, de sociabiliser. Et tout ce dont j'avais envie c'était me rouler dans mes couettes avec ma musique pour oublier la journée pourrie que je venais de passer... Et puis au pire, si elles voulaient mon nom, elles n'avaient qu'à baisser les yeux vers la feuille accrochée au bois de mon lit. Il n'y avait pas de raison que je sois la seule mini-Sherlock de la chambre.

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Retrouvailles. Peu agréable. [Chambre 4]

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