Je tourna la tête. Vers celui qui m'appelle.
-Faelostiel... Toi aussi tu restes pendant les vacances d'été?
Bref, je préfère répondre à sa question que de poser des questions.
-Pour répondre à ta question, j'aime bien le matin, l'aube, l'air est frais, on entend le chant des oiseaux, les feuilles des arbres faire du bruit quand il y a du vent... C'est reposant. Juste avant que tous les autres se lèvent à point d'heure et commencent à faire du vacarme. Je déteste ce genre de choses. Sauf quand ce sont des fêtes... Bien sur.
Je souris, et je laissa mes cheveux blancs flotter pendant qu'il y ai un peu de vent du sud...
-Quoi de neuf? dis-je en essayant de faire une conversation. Tu fais quoi à la rentrée? Tu restes où tu pars? T'es au courant pour University of Heart?
Je laissa un temps passer.
-Désolée, je pose vriament trop de questions, je dis que j'aime pas le bruit, mais là, j'en fais... Trop.

Zelda traînait les pieds en marchant, invisible encore et toujours. Elle regardait ses pieds en pensant où trouver son "double", mais aucune idée lui vient. Et comme elle regardait pas devant elle, elle ne remarqua pas les filles qui discutaient, et non plus l'arbre devant elle. Et bim! Elle venait de se payer l'arbre en plein la tête, supprimant son sort de furtivité.
-Aïe!
Elle leva la tête, et elle voit enfin les filles qui la regardent d'un air perplexe...
*Je suis bien avancée comme ça, moi... Voilà que j'ai 2 filles de ma classe qui me regardent. En plus je saigne du nez, et maintenant j'ai la honte... C'est injuste...*
-C'est injuste... répéta-t-elle à voix basse, pour pas que les 2 jeunes filles l'entendent... Elle prit son courage à deux mains, et lança en souriant timidement:
-Heu... Bonjour les filles... Ce n'est rien de grave, vous pouvez continuer à parler... Faites comme si vous avez rien vu, compris?
Rien de grave. Mi-mensonge, mi-vérité. Elle avait le nez qui saignait. La fille avec les cheveux blancs commença à sortir un mouchoir...
-Non, c'est rien! Tu peux le garder! Il te servira!
Elle fit demi-tour et commença à courir se réfugier dans un arbre...
*La honte... C'est ça, d'être une princesse chez toi? On t'a appris quoi Zelda? Tenir la tête bien haute... Tu es une princesse... Non, tu l'es plus.*
Des larmes perleient sur ses joues, car elle avait à la fois honte d'elle et elle avait mal au nez... Elle redressa la tête...
*Oh non fille-cheveux-blancs vient me chercher! De toute façon, elle est pas agile comme moi, elle montera jamais dans l'arbre et elle pourra pas m'en déloger!* Elle commença à rentrer sa tête dans ses mains, en gémissant:
-Va t-en... Ne te mêle pas à mon histoire... Si tu veux encore vivre paisiblement...
Une première pensée qui lui traversait l'esprit lui fit regretter ses mots. Chercher des alliés.  La filles vient vers elle et lui dit tout simplement:

-Pourquoi tu te caches? Ca sert à rien, hein Fael' ? dis-je en donnant gentiment un coup de coude en direction de Fael'. Viens avec nous plutot. Et ce mouchoir... Il est pour toi. Tu saignes du nez.
La fille bizarroïde de lança un regard plein de désespoir, et je dis:
-Tu crois que je peux pas te faire descendre? Ben si!
J'activa mon pouvoir...
*destruction de... cet arbre!* pensais-je en regardant l'arbre ciblé où s'était niché l'acrobate. L'arbre disparait, l'acrobate se demanda surement qu'esqu'il se passait et elle tomba. J'en profita pour aller la voir et tamponner son nez qui saigne.

-Moi, je m'appelle... commença Zelda, mais elle finit par ne pas achever sa phrase. Personne. Voilà, c'est ça, je m'appelle personne... Ravie d'avoir fait ta connaissance, Fael'. 
Zelda se sentait honteuse d'avoir fui son pays. Mais... 
*Mais je dois me trouver des alliés*
-Ok, pour personne c'était une blague. Je m'appelle Zelda. Zelda Hitara. 
Elle prit le mouchoir que la fille qui avait fait disparaître l'arbre lui tenait, et elle lui dit:
-Tu peux remettre l'arbre comme avant, je suis descendue, merci.
Cheveux-blancs s’exécute, et Zelda sourit. Elle détestait depuis qu'elle avait vu hyrule tomber dans le choas la destruction. Même pas volontaire. Elle soupira.